Eugène Mona

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Date de naissance 13 juillet 1943Vauclin(Martinique)
Genre musique traditionnelle martiniquaise
Instruments flûte des mornes
Années actives 1968 - 1991
Décès 21 septembre 1991Fort de France (Martinique)

Né au Vauclin, au sud de la Martinique, Eugène MONA apprend la musique auprès de son père accordéoniste, tout en s'initiant au chant et à la danse. Révélé en 1968 lors d'un concours de chanson créole, MONA s’engage, dès le début de sa carrière, sur le chemin de la musique traditionnelle, héritée des campagnes martiniquaises. En 1973, son premier album BWA BRILÉ, rencontre un grand succès auprès des médias et du public. Son succès grandira au fil des ans auprès d’un public multi-générationnel qui reconnaissait en MONA le digne successeur de tous les piliers de la musique traditionnelle martiniquaise : Ti-Emile, Vava, Didi, auprès desquels il avait beaucoup appris. C’est auprès de Max CILLA, qui perfectionne son maniement de la flûte. L’originalité de sa musique réside en une rencontre créative entre le chœur poly-rythmique des percussions traditionnelles (tanbou bèlè, tanboudibas, tibwa, chacha, triangle), et les instruments mélodiques modernes tels que la basse, la guitare ou le clavier. Cette orchestration nouvelle des instruments traditionnels, alliée aux apports modernes, donnaient à la musique de MONA un style unique. Les paroles de ses chansons font également sa force : ses textes sont autant de messages qui veulent « provoquer la réflexion chez les auditeurs, les informer, et les édifier » (Dominique CYRILLE, Maestro Créole). Les chansons de MONA se nourrissent de beaucoup d’images et de paraboles, et sont rarement à prendre au premier degré. C’est au-delà de ses mots qu’il faut creuser, pour arriver à la source du vrai message qu’il voulait transmettre.

Source : http://www.acaga.net Read more on Last.fm

Né au Vauclin, au sud de la Martinique, Eugène MONA apprend la musique auprès de son père accordéoniste, tout en s'initiant au chant et à la danse. Révélé en 1968 lors d'un concours de chanson créole, MONA s’engage, dès le début de sa carrière, sur le chemin de la musique traditionnelle, héritée des campagnes martiniquaises. En 1973, son premier album BWA BRILÉ, rencontre un grand succès auprès des médias et du public. Son succès grandira au fil des ans auprès d’un public multi-générationnel qui reconnaissait en MONA le digne successeur de tous les piliers de la musique traditionnelle martiniquaise : Ti-Emile, Vava, Didi, auprès desquels il avait beaucoup appris. C’est auprès de Max CILLA, qui perfectionne son maniement de la flûte. L’originalité de sa musique réside en une rencontre créative entre le chœur poly-rythmique des percussions traditionnelles (tanbou bèlè, tanboudibas, tibwa, chacha, triangle), et les instruments mélodiques modernes tels que la basse, la guitare ou le clavier. Cette orchestration nouvelle des instruments traditionnels, alliée aux apports modernes, donnaient à la musique de MONA un style unique. Les paroles de ses chansons font également sa force : ses textes sont autant de messages qui veulent « provoquer la réflexion chez les auditeurs, les informer, et les édifier » (Dominique CYRILLE, Maestro Créole). Les chansons de MONA se nourrissent de beaucoup d’images et de paraboles, et sont rarement à prendre au premier degré. C’est au-delà de ses mots qu’il faut creuser, pour arriver à la source du vrai message qu’il voulait transmettre.

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